Le top 5 des erreurs à éviter lors de la réalisation d’une vidéo d’entreprise

 

Numéro 1 : la vidéo fourre-tout

La vidéo d’entreprise est quelque chose de réfléchi. Les enjeux abordés et les messages stratégiques qui y sont disséminés ont, généralement, été approuvés par les chargés de communication de l’entreprise. Pourtant, ces derniers font régulièrement l’erreur de vouloir trop en mettre. La vidéo devient alors  un « fourre-tout » dans lequel les messages importants se perdent.

Pour éviter cela, une règle simple peut-être suivie : une vidéo = 3 idées maximum, sauf cas très particulier.

Numéro 2 : la vidéo à rallonge

Cette deuxième erreur fatale est, bien souvent, le résultat de la première erreur. A vouloir trop mettre d’informations dans une seule vidéo, on y perd l’essentiel et on en fait une vidéo qui devient irregardable. Surtout si la diffusion est faite via une Web TV. Sur le net, la tentation de fermer une page en un clic est très forte. Qui n’a jamais lancé une vidéo, vu que sa durée était de 15 minutes, et refermé la vidéo dans la foulée ? La durée d’une vidéo sur internet a le même effet repoussoir qu’un article s’étalant sur des kilomètres de pages.

Pour éviter cela, une règle simple peut-être suivie : une vidéo = 3 idées maximum =  1 minute par idée.

Numéro 3 : le caprice de l’interviewé

La personne choisie pour porter le message stratégique de l’entreprise l’est souvent sur des critères parfaitement pertinents tel que : la connaissance de l’entreprise, la réussite de ce collaborateur, l’importance qu’il a au sein de la société. Pour autant, cela n’en fait pas un spécialiste de la vidéo. La caméra met généralement mal à l’aise celui qui n’est pas habitué à y faire face. Ainsi, l’interviewé peut avoir des griefs au moment de tourner : vouloir à tout prix être assis, vouloir se mettre dans un coin particulier de la pièce, refuser de reprendre une prise…

Peu importe l’importance hiérarchique de la personne interviewée, lorsque la caméra tourne, c’est au caméraman voire au chargé de communication d’imposer les règles. A trop vouloir ménager l’interviewé, le risque est de niveler par le bas la qualité du film.

Numéro 4 : la lecture d’un prompteur

C’est la star des demandes des interviewés : le prompteur. Outre le prix et la difficulté de s’en procurer un pour une seule interview de 3 minutes, ce qui rend déjà cette demande irréalisable, cette idée-là est dans 90% des cas une très mauvaise idée. Généralement, face à l’absence d’un vrai prompteur, le « système D » est de mise. L’interviewé écrit alors son texte sur une feuille A4 et demande à placer une personne tenant la feuille derrière la caméra, histoire de pouvoir lire le texte.

Sauf que n’est pas PPDA qui veut. Savoir lire un prompteur, c’est un métier. Et dans la plupart des cas, cette technique donne le résultat suivant : ton de lecture absolument pas naturel / fuite du regard qui suit les lignes de texte / mise sur off du cerveau de l’interviewé qui ne se contente plus que de lire, oubliant la gestuelle naturelle d’une interview par exemple.

Le prompteur doit être une solution d’ultime recours face à un interviewé impossible à cadrer ou qui ne parvient pas à se défaire de son stress et à répondre correctement aux questions.

Numéro 5 : le bâclage du plan

Cette erreur est souvent due au chargé de communication qui se concentre bien trop sur le message stratégique de l’entreprise et en oublie l’élément fondamental  qui fait une vidéo : l’image. Le choix du plan est au moins aussi important que l’écriture du message stratégique. Pour la simple et bonne raison qu’une vidéo sans teinte, sans profondeur de champ, avec un interviewé en costume posé devant un mur fade, en plan fixe, est quelque chose de très difficilement regardable. Et si la vidéo n’est pas regardée par manque d’esthétisme, alors peu importe la qualité et le temps passé à définir le message à mettre en images, celui-ci ne parviendra jamais aux oreilles de vos cibles.

Le choix du plan est donc fondamental, faites confiance au caméraman, quitte à déplacer des meubles dans une pièce et à perdre quelques minutes pour « créer » un décor.

Les 5 erreurs de communication audiovisuelle à ne pas faire… lors de la réalisation d’une vidéo.
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